La pratique funéraire de l’aquamation est une méthode alternative de traitement des dépouilles mortelles qui utilise de l'eau chaude en circulation et des alcalis (tels que le carbonate de sodium ou le bicarbonate de sodium) pour accélérer la décomposition naturelle des tissus corporels. Cette technique de crémation sans feu, appelée hydrolyse alcaline est également connue sous le nom de "cremation aquatique" ou "bio-cremation".
Ce processus novateur est considéré comme plus écologique que la crémation par le feu car elle produit moins de gaz à effet de serre et de particules fines, soit 1 kilo de CO2 contrairement à 160 kg. C'est également une option plus respectueuse de l'environnement que l'inhumation traditionnelle, car les thanatologues utilisent des formaldéhydes pour remplacer les liquides corporels. Lorsque le corps se décompose, il peut libérer ces substances qui traversent le cercueil et avoir un impact néfaste sur la nappe phréatique.
Les restes après l'aquamation sont généralement plus volumineux que les cendres obtenues après la crémation traditionnelle. Cela est dû au fait que la crémation brûle les tissus corporels à des températures élevées, ce qui réduit considérablement le volume des restes. L'aquamation, d'autre part, utilise de l'eau chaude et des alcalis pour accélérer la décomposition des tissus corporels, ce qui laisse un plus grand volume de matière organique d’ossement, soit 100% contrairement à 80% après une crémation par le feu.
Tout comme la crémation traditionnelle, la fin de ce traitement, il ne reste que le squelette qui est alors réduit en poussière et remis à la famille ou aux proches qui pourront les conserver dans une urne funéraire.
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